samedi 17 janvier 2015

4. "Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas

Première publication en 1844 - Deux tomes - 1400 pages environ

La (/les) première(s) phrase(s)
"Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples."


Reading Challenge 2015
"a book more than 100 years old", "a book you started but never finished"

Un petit résumé mais sans "spoiler"
Edmond Dantès est un jeune marin vivant à Marseille. Il est follement amoureux de la belle Mercédès qu'il s’apprête à épouser. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des monde jusqu'à ce qu'il se fasse trahir de la pire des manières par des soi-disant "amis" et qu'il finisse emprisonné 14 années durant au terrible Château d'If. Il arrivera à s'en évader avec l'aide de l'Abbé Faria et passera les années suivantes à préparer et accomplir sa vengeance sous les traits du Comte de Monte Cristo.

Les personnages
Dans ce roman, il y a de très nombreux personnages, tous très bien décrits, avec un vrai fond et pas du tout clichés. Il y a des méchants très méchants, des gentils très gentil mais j'avoue que c'est quelque chose que j'adore. Il n'y a que le Comte de Monte Cristo / Edmond Dantès qui oscille (un peu, parfois) entre le bien et le mal (mais on l'aime quand même et surtout on comprend tout à fait ce qui le pousse à réagir comme il le fait).

L'histoire
Magnifique, complexe, pleine de rebondissements, les 1400 pages de ce roman en deux tomes ne se sentent pas passer et il est extrêmement difficile de s'arrêter de le lire car on a toujours envie de découvrir ce qui se passe après (combien de fois me suis-je dis "allez, encore un chapitre et après je vais dormir !" en lisant ce roman). Les thèmes abordés sont d'actualité et ne se démoderont jamais (l'amour, la trahison, le destin, la vengeance...), vraiment une histoire qui sort du lot.

L'écriture
J'ai été très étonnée de découvrir, pour un roman vieux de plus de cent ans, une écriture fluide, facile à lire malgré le "parler" d'une autre époque. J'ai beaucoup aimé la manière qu'a Alexandre Dumas de sous-entendre certaines choses et de ne pas avoir besoin de tout décrire par le menu. Au fond, j'ai trouvé son écriture très moderne et je me demande  comment elle a été perçue lors de sa première publication.

Le "feeling général"
Je ne vais pas passer par quatre chemins: j'ai tout simplement a-do-ré ce roman, pour moi c'est un Chef-d'oeuvre. C'est bien simple, depuis une semaine j'en fais la pub à tous mes proches. Je n'ai pas autant apprécié un livre depuis fort longtemps et j'espère que le prochain roman que je vais choisir sera au moins moitié aussi bien que "le Comte de Monte Cristo" sinon je risque d'être dégoûtée. 

En résumé: si vous ne l'avez pas lu, courrez vous le procurer. Et si vous l'avez lu, donnez moi votre avis !



























Pour ma lecture de la semaine prochaine j'hésite encore... Ce sera peut-être "Wild", de Cheryl Strayed ou alors un bon vieux polar de Maxime Chattam: "La conjuration primitive".

1 commentaire:

  1. Bravo pour cette belle lecture et superbe chronique ! ça me donne vraiment envie de le lire maintenant... je vais essayer de le placer dans ma PAL pour ces prochains mois !

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